le blog des talibés de serigne abdou karim mbacké falillou

VIP-Blog de abdoukarimmbacke

le blog des talibés de serigne abdou karim mbacké falillou
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

40 articles publiés
71 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 17/12/2009 14:58
Modifié : 05/05/2010 18:13

Garçon (24 ans)
Origine : diourbel
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

El Hadji Fallou Mbacké l'homme du siécle

06/01/2010 09:23

El Hadji Fallou Mbacké l'homme du siécle



 

La dimension charismatique de Serigne Mouhamadou Fadel Mbacké (1888 - 1968)

Extrait du KHADIMU-R-RASUL, le Serviteur Privilégié du Prophète

http://www.htcom.sn

 
                               Tout en cet homme exceptionnel que nous appelons affectueusement et respectueusement
Serigne Fallou ou El Hadji Fallou, porte les stigmates d'une sainteté incontestable. D'abord
sa naissance qui eut lieu en 1888 à Darou Salam. En effet Serigne Fallou vit le jour
exactement la vingt septième nuit du mois lunaire de Rajab. (ndeyi koor dans le calendrier
local),
Un des signes distinctifs par lesquels on identifie le croyant véritable est la résignation devant les arrêts divins, si
cruels puissent-ils paraître. Ainsi, lorsque le 13 juillet 1945, Serigne Mamadou Moustapha fut ravi à l'affection de la
Communauté Mouride, ce fut avec une douleur, indicible certes mais avec une totale soumission à la volonté de Dieu
que le pays tout entier vécut l'événement. Son frère cadet (de six mois), Serigne Mouhamadou Fadilou fut porté au
Khalifat car la flamme allumée par Khadimou Rassoul ne saurait vaciller. Celui là, dont le souvenir reste toujours
vivace plus d'un demi siècle après son rappel à DIEU, allait marquer son temps.
Tout en cet homme exceptionnel que nous appelons affectueusement et respectueusement Serigne Fallou ou El
Hadji Fallou, porte les signes d'une sainteté incontestable. D'abord sa naissance qui eut lieu en 1888 à Darou Salam,
exactement la vingt septième nuit du mois lunaire de Rajab. (ndeyi koor dans le calendrier local).
C'est la date anniversaire du voyage nocturne du Prophète (en compagnie de l'Ange Gabriel) dont il ramena le rituel
des cinq prières, si fondamental en Islam. Le Magal du Kazu Rajab qui marque son anniversaire est un événement
très connu, où se pressent des centaines de milliers de talibés fervents.
Ensuite il faut noter la réaction du Cheikh quand il fut informé de cette naissance. Il aurait alors vivement exprimé sa
gratitude à Dieu en concluant que si ce nouveau né n'était pas apparu dans sa famille, il se serait mis à sa recherche
pour aller le retrouver, où qu'il puisse être. Enfin il faut ajouter le pèlerinage qu'il accomplit à la Mecque. Les
circonstances de ce séjour en terre arabe furent telles qu'il eut beaucoup de peine à rentrer à TOUBA : les gens de
la Mecque ne voulaient plus s'en séparer, ayant découvert en lui une érudition et une sainteté exceptionnelles. Déjà,
tout enfant, Serigne Fallou avait commencé à se signaler comme un être d'exception.
Copyright © KHADIMU-R-RASUL, le Serviteur Privilégié du Prophète Page 2/5
La dimension charismatique de Serigne Mouhamadou Fadel Mbacké (1888 - 1968)
Sa mère Soxna Awa BOUSSO appartient à une famille d'érudits qui a donné plusieurs imams à TOUBA. C'est avec
une aisance surprenante que dès l'âge de huit ans, il se mit à l'apprentissage du Coran, sous la férule de Serigne
Ndame Abdourahmane LO au daara dénommé 'âlimun Xabîr, à environ cinq kilomètres de Touba. Son oncle
paternel Serigne Mame Mor Diarra lui servit de professeur dans l'étude de la Théologie.
Sa formation dans les Sciences Religieuses fut complétée par le Cheikh lui-même, à son retour d'exil. Précisons
qu'une bonne partie de cette formation eut lieu en Mauritanie, à Saout El Maa (Khomack), où le Cheikh avait été
déporté et où le rejoignit Serigne Fallou en compagnie de Serigne Mamadou Moustapha et de Serigne Mor Rokhaya
BOUSSO.
Aujourd'hui encore la vaste érudition de Serigne Fallou en arabe est évoquée avec admiration, de même que ses
talents de poète et de calligraphe hors pair. Il est crédité d'une quarantaine de copies du texte sacré, dont vingt huit
ont été directement offertes au Cheikh sous forme de don pieux (adiya). D'ailleurs c'est avec la même émotion qu'on
évoque encore sa grande maîtrise de ce texte à la lecture duquel il consacrait le plus clair de son temps. Cela n'est
pas surprenant quand on sait qu'il a appris à maîtriser l'art du Tajwid auprès de Serigne Mame Mor Diarra, d'abord et
de Serigne Mame Thierno Birahim MBACKE un autre frère de son père.
Un autre fait marquant de sa personnalité est son incommensurable dévotion, sa soumission inconditionnelle au
Cheikh qu'il était loin de considérer comme un père mais plutôt comme son guide spirituel, son Maître. Pour
comprendre cet attachement, cette soumission quasi indescriptible, rappelons un événement qui eut lieu à Khomack.
Un matin, le Cheikh tint à son auditoire un discours qui peut se résumer ainsi : " Je ne suis ni le père, ni le frère, ni
l'oncle d'aucun d'entre vous. Je suis une créature vouée au service exclusif de Dieu. Ceux d'entre vous qui
auront choisi de m'accompagner sur ce chemin que j'ai réhabilité, ceux-là sont mes fils, neveux, frères et
talibés . " Serigne Fallou et ses frères firent aussitôt acte d'allégeance et, les quatre ans que dura le séjour
mauritanien, ils redoublèrent d'ardeur dans leur apprentissage religieux, selon les règles établies par le Cheikh. Cet
événement fut la source d'un poème que Serigne Fallou dédia à son Maître et dans lequel on peut notamment lire :"
Notre espoir est en Toi, Toi qui nous as ouvert les portes de la félicité. Je Te vends mon rang de fils pour
acquérir la gloire d'être Ton talibé. Et quand Tu m'auras donné cette gloire, je Te demanderais de bien
vouloir l'accepter comme don pieux . "
Lorsque le Cheikh exprima sa volonté d'ériger la Grande Mosquée, Serigne Fallou s'engagea corps et âme dans
Copyright © KHADIMU-R-RASUL, le Serviteur Privilégié du Prophète Page 3/5
La dimension charismatique de Serigne Mouhamadou Fadel Mbacké (1888 - 1968)
l'entreprise : les voeux, même les plus anodins du Cheikh, sont pour lui des ordres péremptoires. Ainsi, en 1926,
alors que le Cheikh mobilisait les forces de sa communauté pour la réalisation de son projet, Serigne Fallou eut le
bonheur, après de longues recherches, de découvrir la carrière de NDOCK, susceptible de fournir les matériaux pour
la construction de l'édifice.
Les échantillons qu'il envoya à TOUBA rencontrèrent l'agrément du Maître qui, à cette occasion l'exhorta à
considérer, au même titre que son frère aîné Serigne Mamadou Moustapha, la construction de la Mosquée comme
une mission incompressible. Lorsqu'en 1927 le Cheikh disparut, Serigne Fallou, en bon talibé reporta sur son frère
aîné devenu premier khalife, toute sa dévotion et son affection. Autant il était attentif au moindre désir du Maître,
autant il se mit au Service de Serigne Mamadou Moustapha, dans lequel il retrouvait leur père, au demeurant.
C'est d'ailleurs sur le " ndigël " (recommandation) de Serigne Mamadou Moustapha, qu'il accomplit son fameux
pèlerinage à la Mecque. C'était pour concrétiser un projet de Cheikh Ahmadou Bamba. En effet, le Cheikh avait un
jour exprimé sa volonté de se rendre aux lieux Saints de l'Islam. Il avait même désigné les compagnons avec
lesquels il souhaitait faire ce pèlerinage. Ces bienheureux étaient Mame Cheikh Anta, Serigne Mbacké Bousso, El
Hadji Mayoro Fall et Serigne Moulaye Bou (un maure). Dieu en décida autrement et le Cheikh rejoignit le Paradis
avant d'avoir eu le temps de mettre son projet à exécution. Alors, en 1928, Serigne Mamadou Moustapha chargea
Serigne Fallou de concrétiser le voeu de leur père, et avec les mêmes compagnons qu'il avait prévus. Les péripéties
de ce voyage furent tellement riches en événements, quasi miraculeux, que la communauté mouride n'est pas loin
de croire que Serigne Fallou est en réalité une réincarnation de Serigne Touba.
En 1945, Serigne Fallou, devenu second khalife, se plongea corps et âme dans la poursuite des travaux de la
Grande Mosquée. Il eut l'insigne bonheur, le 7 Juin 1963, d'en procéder à l'inauguration et d'y diriger la première
prière.
Son khalifat est encore évoqué de nos jours comme une période particulièrement faste pour le pays. Tous les
Sénégalais, toutes confessions et toutes ethnies confondues, le considèrent comme un vrai thaumaturge, un homme
qui a reçu du Créateur des dons immenses. Les anciens se rappellent que son avènement a coïncidé avec
l'éradication de l'épidémie de peste qui a décimé le pays vers la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Ce guide charismatique a laissé le souvenir d'un homme convivial, doté d'un très grand sens de l'humain et
particulièrement doué pour trouver le bon mot destiné à détendre l'atmosphère et à mettre à l'aise ses interlocuteurs.
Sous son magistère, la ville de TOUBA a connu un développement très important. En effet il a fait procéder au
lotissement et à l'électrification de la cité tout en améliorant les infrastructures existantes. Il a fait bitumer les routes
et a installé un premier forage à Darou Manan pour l'approvisionnement en eau. La Grande Mosquée porte sa
marque indélébile : elle lui doit les cinq majestueux minarets qui la signalent à des kilomètres à la ronde et dont la
plus grande est dénommée Lamp Fall, en hommage à Cheikh Ibra FALL.
A l'exemple de son Maître et de Serigne Mamadou Moustapha, le premier khalife, il a eu lui aussi, à créer des
Copyright © KHADIMU-R-RASUL, le Serviteur Privilégié du Prophète Page 4/5
La dimension charismatique de Serigne Mouhamadou Fadel Mbacké (1888 - 1968)
villages - Daara très prospères dont nous retiendrons : Ndindy, Madinatou Salam, Alieu Mbepp, Touba Bogo. Ces
daara étaient le plus souvent supervisés par des anciens talibés de Serigne Touba.
Il est à noter que les revenus générés par ces exploitations ont été servis à financer la construction de la Mosquée
ou à soulager les talibés (disciples) en difficulté ou encore à entretenir les nombreux Maures que le Cheikh a
ramenés de son séjour à Khomack. Cet être exceptionnel nous a quittés en 1968 pour rejoindre son Seigneur.
La rédaction de HTCOM
Copyright © dahira makarimal aqlakh diourbel


coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (09/05/2022 13:13) :

Un petit mot pour vous dire que votre blog est super! voyance gratuite par mail rapide

http://coeurdorizon.vip-blog.com/

coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (25/08/2022 11:50) :

I'm not going to be original, but your blog is so good that we can't say anything other than THANK YOU! voyance gratuite en ligne et en direct par mail

http://coeurdorizon.vip-blog.com/




[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact abdoukarimmbacke ]

© VIP Blog - Signaler un abus